ta poésie qui rampe sous ma peau quand ton poing se desserre et tes doigts griffent ton visage
— ta pommette qui saigne
mes nuits suffoquées
écrire
— rompre —
noyer la famine des corps
liés à l'ancre
la futile rencontre et
la pensée
pansée
c'est
et
r r
e e
l t
o o
v m
s'en b
e
r
à n'en plus finir
les yeux brouillés
de loin
en proche
en loin
enfin se terre
et dire
cueillir les histoires au bord du précipice les saisir avant qu'elles ne chutent leur donner corps offrir la matière aux mots le verbe aux mouvements un roulement de hanche la malice d'un regard d'un jeu facétieux sans en avoir l'air séduire le quidam qui passait par là et l'emmener où il ne sait pas
effacer je
arpenter les voix inconnues
Photo by Jessica Delp on Unsplash