ta poésie qui rampe sous ma peau quand ton poing se desserre et tes doigts griffent ton visage

       — ta pommette qui saigne 

mes nuits suffoquées

écrire

        — rompre —

noyer la famine des corps 

liés à l'ancre

la futile rencontre et

la pensée 

                 pansée

c'est

                                        et

                              r                   r

                          e                         e      

                        l                               t       

                    o                                    o          

                 v                                            m           

         s'en                                                  b       

                                                                    e

                                                                       r

                           à n'en plus finir

les yeux brouillés

                         de loin

                         en proche

                         en loin

enfin se terre

et dire

cueillir les histoires au bord du précipice les saisir avant qu'elles ne chutent leur donner corps offrir la matière aux mots le verbe aux mouvements un roulement de hanche la malice d'un regard d'un jeu facétieux sans en avoir l'air séduire le quidam qui passait par là et l'emmener où il ne sait pas

effacer je

arpenter les voix inconnues


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